Le bijou érotique dans l’Ancienne Egypte
Dans le premier volet d’une série d’articles pour Sylvie Monthule, PJA Woode se penche sur les bijoux de corps de l’Égypte ancienne.
Lorsque vous pensez à l’Égypte ancienne, il est fort probable que la première chose qui vous vienne à l’esprit soit les pyramides. Viennent ensuite les temples étonnants et les tombes à couper le souffle. Mais après cela, vous pensez probablement aux trésors de Toutânkhamon et à tous les merveilleux bijoux qui ont été trouvés dans son tombeau.
Les Égyptiens de l’Antiquité adoraient les bijoux et en étaient de fervents porteurs et collectionneurs. Les bijoux étaient utilisés pour montrer la richesse, rehausser la beauté, maintenir la santé, donner la fertilité et commémorer les morts. Bracelets, colliers, bagues et boucles d’oreilles étaient aussi courants à l’époque (du moins chez les riches) qu’aujourd’hui.
Mais les bijoux de l’Égypte ancienne
avaient-ils un côté érotique ?
Dans une certaine mesure, c’était le cas. Les bracelets de cheville, portés par les femmes (et parfois par les hommes), étaient très populaires. Il existe de nombreux exemples de femmes portant deux paires de bracelets de cheville. Ils étaient parfois délicats, faits de fils d’or torsadés. Mais ils pouvaient aussi être audacieux et épais, ressemblant à un collier ras-de-cou moderne. Il semble que la convention voulait que l’on porte un bracelet de cheville à chaque cheville – la symétrie était importante.
Les bracelets de cheville étaient également souvent combinés avec des bracelets de bras, comme le montrent de nombreuses figures trouvées sur les murs des temples. Des motifs de serpents figuraient souvent sur les bracelets et étaient associés à la fertilité.
un cache-tétons.
Les gaines – que nous appellerions aujourd’hui des chaînes de taille – étaient également portées par les deux sexes. Il s’agissait de colliers de perles portés autour des hanches. Certaines de ces gaines étaient ornées de cauris, qui symbolisaient le vagin. On pense qu’ils étaient portés sur une ceinture afin d’être suspendus le plus près possible des organes génitaux féminins, ce qui leur conférait sûrement des sensations et peut-être une certaine forme de protection magique.
Dans l’Égypte ancienne, les femmes portaient souvent les seins nus et les bijoux portés autour du cou, tels que les colliers, les torques et les sautoirs, étaient probablement destinés à mettre en valeur la poitrine exposée des femmes. Cela pourrait expliquer la taille et la magnificence de nombreux colliers.
Les figures figurant sur les murs des temples et les peintures des tombes suggèrent également que certaines femmes de haut rang – peut-être des prêtresses ou des membres de familles royales – portaient également des cache-tétons. Enfin, le corps d’une prêtresse inhumée témoigne de la présence de feuilles d’or sur le nombril, les mamelons et la vulve. Les ornements funéraires de la poitrine des femmes sont attestés à plusieurs endroits
Les mamelons sont très présents sur les représentations de femmes sur les murs des temples. Certaines représentations de mamelons sont très simples, tandis que d’autres semblent plus décorées. Il s’agit peut-être de l’artiste qui montre les aréoles, mais j’aime à penser qu’il s’agit de couvertures de mamelons et je pense qu’elles auraient été vraiment spectaculaires
En ce qui concerne le pénis, il y a peu de traces d’objets portés dessus. Bien que des pénis en érection figurent sur les murs des temples et dans les peintures des tombes, et bien qu’il y ait des indices possibles d’un anneau porté à la base de la tige sur certaines images, il est difficile d’en être sûr. Nous ne pouvons que deviner s’ils étaient portés ou non.
En effet, il est difficile d’évaluer l’étendue réelle des bijoux érotiques dans l’Égypte ancienne. Ce n’est pas parce que certains objets ne sont pas représentés dans les temples et les tombes qu’ils n’existaient pas. Il y a, par exemple, très peu d’illustrations d’hommes ou de femmes portant des gaines, mais nous savons qu’ils en portaient.
Étant donné que la plupart des trésors ont été exhumés à une époque plus conservatrice, il est plus que possible que des objets érotiques aient été négligés, non enregistrés ou classés à tort dans une catégorie beaucoup moins excitante. Cependant, j’ai l’intuition que les bijoux érotiques portés à l’époque étaient plus nombreux qu’on ne le croit. Et je pense aussi qu’ils auraient été vraiment magnifiques, mis en valeur par la lumière éblouissante du soleil égyptien.
Malheureusement, les bijoux de l’Égypte ancienne ne peuvent pas être achetés et ne peuvent être vus que dans les musées. Mais si vous souhaitez acheter de magnifiques bijoux de la collection “Le Souffle du Plaisir” de Sylvie Monthule, inspirée de l’Égypte ancienne, vous pouvez le faire ici : https://www.sylvie-monthule.com/fr/collection/le-souffle-du-plaisir/ Vous pouvez être sûr de trouver de nombreux bijoux étonnants pour les parties les plus érotiques du corps.